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      A-One, de son vrai nom Anthony Clark, est né à New York en 1964. Ce graffeur américain a commencé sa pratique du graffiti dans les rues de Manathan, son quartier d’origine, dés l’âge de 6 ans. Il a toujours refusé toute formation académique, considérant que son éternelle école était la rue.

      Le 11 novembre 2001 l’artiste décède d’une rupture d’anévrisme à Paris, où il s’était installé.


      À partir de 1982, A-One entre dans la marché de l’art grâce à la galerie Fasion Moda et son exposition collective South Bronx Show (avec les artistes Crash, Daze 8 et Freedom). L’une des grandes expositions de l’artiste se déroulera en 1984 lorsqu’il participe à la Biennale de Venise. À l’âge de 20 ans, il était alors le plus jeune artiste à être exposé.

      Ainsi de 1982 à 2001, il en chaine les représentations, avec au moins une exposition par an.


      En 1995, les Rolling Stones organisent, lors de leur tournée française, une exposition itinérante où ils invitent les plus grands street artistes de l’époque à interpréter plastiquement leur musique. A-One est invité à vivre l’aventure aux côtés de El 1O, Futura 2000, JonOne, JayOne, Mode 2 et Sharp.

      Sa dernière apparition en France eut lieu à la galerie du Jour, à Paris en octobre 2001, lors d’un group show avec Ash, André, Fafi, Gemegs, Jayone et Futura 2000. 


      L’américain était l’une des figures majeures du graffiti internationale.Il fut l’un des acteur du développement de l’expressionnisme dans le graffiti.

      Très fidèle à ses racines, A-One mettait un point de mire à exalter ses origines africaines tout en les combinant à sa culture américaine. Son art prône l’unité des peuples et la tolérance à travers la mythologie urbaine. Au même titre que Jean-Michel Basquiat, son ami, A-One a apporté au courant graffiti une musicalité transculturelle significative.